
BY / Matxup / Publication Spéciale // 8 MINUTE READ
Toujours plus de data
Et si la majorité des réponses à nos défis économiques, sociaux ou techniques qui existent n’était pas accessible sur le web, aux moteurs de recherche et à l’IA ?
À l’heure où l’on parle de transformation digitale, d’intelligence artificielle générative et de connaissance universelle, un paradoxe majeur s’impose : la plupart des savoirs réellement utiles sont introuvables sur Internet.
On les appelle les dark data, ou « données sombres » – non pas parce qu’elles sont forcément secrètes, mais parce qu’elles sont invisibles : non structurées, non référencées, non exploitées. Pourtant, elles représentent la matière première la plus précieuse de l’innovation. Matxup, avec son approche HAi (Humain + IA), en fait une ressource stratégique.
Nous sommes entrés dans une ère où tout semble à portée de clic. Besoin d’une réponse ? Google. Envie d’approfondir ? YouTube, ChatGPT, Forums ou podcasts. Et pourtant, cette abondance cache un appauvrissement : la redondance remplace la nouveauté. L’IA générative n’invente pas : elle expose ce qui est déjà populaire, souvent au détriment de ce qui est subtil, marginal, vécu ou récent.
Exemple : une entreprise cherche à réduire les arrêts de production dus à une panne intermittente. Elle interroge internet, consulte des rapports, interroge un modèle d’IA. Aucune solution satisfaisante. Ce qu’elle ne sait pas ? Un ancien technicien, parti à la retraite, avait trouvé une astuce pour neutraliser ce dysfonctionnement récurrent… Mais cette connaissance n’existait que dans sa tête ou dans ses carnets techniques, restés au fond d’un tiroir.
Ce cas, bien réel, illustre une chose : le web n’a pas accès à ce que les humains ne publient pas. Cela vous paraît évident mais cela a tendance à être oublié par facilité. Si je commence à en prendre conscience, cela rend mes recherches plus complexes et moins efficaces.
Le terme désigne l’ensemble des données créées, collectées et non utilisées, ou jamais collectées car trop informelles, contextuelles ou restées de dans nos têtes. Dans les entreprises, cela représente entre 80 % et 95 % de l’information potentiellement exploitable (source : IBM, IDC, Gartner).
Cas réel : Une startup dans le secteur de la mobilité urbaine a découvert, après un an d’expérimentation, qu’un groupe d’usagers avait modifié l’usage prévu de son service pour mieux répondre à un besoin local. Cette information ne figurait dans aucun rapport. Elle est apparue dans une conversation WhatsApp entre deux community managers.
Ces « données sombres » ne sont pas absentes : elles sont hors radar.
L’IA générative apprend à partir de corpus de textes accessibles, structurés, documentés. Elle est forte dans la généralisation, mais aveugle au non-dit. Ce qui n’est pas formulé, publié, numérisé ou massivement partagé est… invisible.
Autrement dit : l’IA ne lit pas ce que vous ne lui montrez pas.
Or, dans le monde réel, le monde des entreprises ou professionnel plus précisément, les meilleures solutions sont souvent atypiques, locales, hybrides : elles naissent du croisement entre savoirs métiers, contraintes concrètes et intuition humaine. Ce sont précisément ces éléments qui échappent aux bases de données traditionnelles. Nous ne sommes pas tous des chercheurs qui consignent leurs découvertes via les “articles publiés” dont on a tant parlé ces dernières années.
Le défi n’est pas seulement technique. Il est culturel, éthique et organisationnel.
Pour valoriser le Dark Data, il faut :
Cas Matxup : Lors d’un challenge sur les filières agricoles locales, une contributrice partage une astuce traditionnelle de conservation des semences. L’IA ne connaissait pas cette pratique. Mais une fois reformulée, documentée, reliée à d’autres pratiques… elle devient une brique de solution partagée dans la communauté.
Le savoir dormant devient savoir actif.
Chez Matxup, nous avons conçu HAi comme une réponse directe à cette impasse : comment exploiter intelligemment ce qui ne peut pas être simplement « cherché sur Google » ?
Ce que permet HAi :
Tant que 90 % de la connaissance restera dans l’ombre, dans les têtes, les gestes, les marges des réunions ou les notes de terrain, l’innovation véritable nécessitera des humains. Mais pas seuls. Avec des IA capables de les écouter, de les structurer et de les amplifier, sans jamais les remplacer.
C’est cette alliance que Matxup propose avec HAi : transformer l’invisible en action, et faire du savoir non-structuré la ressource clé du monde qui vient.
« Tout ce que l’on voit n’est que la surface de ce que l’on sait. Le reste est encore à une richesse de l’homme. »
Le manque d’accès au dark data est aujourd’hui l’un des plus grands défis des créateurs d’IA. Voici les principales pistes de solution qu’ils explorent actuellement pour pallier ce vide :
Le manque d’accès au dark data est aujourd’hui l’un des plus grands défis des créateurs d’IA. Voici les principales pistes de solution qu’ils explorent actuellement pour pallier ce vide :
Principe : Associer des humains à l’IA dans les phases d’apprentissage ou d’usage pour capter des données « invisibles » (expériences, savoir-faire, corrections, retours terrain…).
Objectif : Extraire des micro-connaissances qu’aucun document ne contient, via annotation, reformulation, ou reformulation guidée.
Exemples :
Aucune solution unique n’existe pour combler le vide du dark data. Mais les grandes stratégies sont :
C’est précisément ce que fait HAi chez Matxup : capter le savoir informel à sa source humaine, le structurer avec l’IA, puis le redistribuer sous forme de solutions concrètes.
> Souhaitez-vous qu’on intègre cette partie dans l’article du blog comme un encadré expert ou un chapitre bonus ?
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