DOSSIER INNOVATIONS

Médicaliments, Alicaments,

l’innovation de l’année 2025

BY / L.A. / 6 MINUTE READ

Saisir la perte de confiance

  • Micro Innovations

    Innover sans révolutionner, une solution durant les périodes troublées.

Comme nous vous en parlions dans notre article consacré aux innovations dans l’alimentaire, il n’y a pas eu de véritables innovations fondamentales qui ont pointé leur nez ces derniers temps. Les innovations révolutionnaires sont restées dans les cartons en ces temps un peu troublés. 

Crise agricole, inflation, crise politique, guerres, ce n’est pas une période simple pour l’innovation dans des domaines sensibles telles que l’alimentaire.

La méfiance des clients impose d’innover subtilement

Les clients sont de plus en plus méfiants vis-à-vis des produits industriels et ultra transformés. Leur train de vie baisse.

La crise sanitaire d’il y a quatre ans a un peu remué la confiance déjà précaire envers les laboratoires pharmaceutiques. La santé a été mise à rude épreuve, la nocivité des médicaments est de plus en plus évoquée. La confiance en général a disparu, l’Etat n’est plus la référence de confiance encore vivace il y a une dizaine d’années, les gens ont l’impression d’avoir été manipulés. Chaque mois, de nouvelles révélations viennent abimer la confiance des consommateurs. Récemment les crises de l’eau de source ont prouvé qu’il devenait de plus en plus difficile de faire confiance aux pouvoirs publics et aux grandes entreprises, souvent d’ailleurs agissant de concert.

Tout ceci a eu deux effets majeurs, une baisse de consommation de produits transformés chez certains, et une recherche de produits bien-être qui soient accessibles.

2025, l’année des micro innovations

Si cette année ne sera pas l’année qui verra l’invention d’un nouveau produit révolutionnaire, l’apparition de “micro” innovations, (ce que l’on pourrait rapprocher des “innovations de routine” même si on les imagine venir d’un acteur extérieur). parait très probable. Ces innovations seront marketing et non des produits nouveaux qui pourront lancer un nouveau marché qui a pour le moment toujours été boudé par le Grand Public. Les Médicaliments ou alicaments, ces aliments naturels que nos ancêtres utilisaient et que nous avons abandonnés totalement en dépit de leur effet positif sur la santé. Exit les recettes de grand-mère, le Charbon pour la digestion, l’alcool de menthe pour un nez bouché, le Curcuma pour équilibrer le cholestérol, les myrtilles pour lutter contre les inflammations.

Les plantes et les épices sont de formidables aliments trop longtemps ignorés. La question est : pourquoi votre médecin ne vous propose jamais un traitement à base de plantes médicinales ? Auraient-elles perdu leurs vertues au fil des années ?

Alors si la médecine conventionnelle ne permet plus des traitements naturels, c’est aux entrepreneurs de prendre le relais et de proposer une alternative aux laboratoires pharmaceutiques.

On devrait voir resurgir les traitements via les huiles essentielles qui n’ont jamais fait l’objet d’un investissement marketing suffisant  leur permettant de devenir une alternative aux soins pharmaceutiques.

Mûres, choux, rouges, huile essentielle de citron, gingembre, curcuma, autant de produits aux bienfaits reconnus et pourtant ignorés par les consommateurs.

Une anomalie qui pourrait être réparée !

Aux Etats Unis, le marché, s’il reste faible, est plus de  deux fois plus important (10%) qu’en Europe (4%). On y intègre des produits qui rentrent dans cette gamme sans pour autant être vendus comme tels. Le potentiel est totalement inexploré !

 4 %

de la consommation totale

Qu'est-ce qui pourrait s’y opposer ?

A priori pas grand chose, le produit existe déjà depuis la nuit des temps, la cible potentielle le connaît, mais tout n’est pas aussi simple…

  • Les investissements marketing à mettre en place face à un marché qui peut paraître aux investisseurs, un marché d’avant.
  • L’action quasi irrésistible des principaux concurrents, riches à millions, au lobbying rodé qui peut faire des miracles. Sans parler de la corruption qui pourrait inciter les rédacteurs législatifs à déclarer les huiles essentielles dangereuses (ce n’est d’ailleurs pas tout à fait faux, mal dosées elles peuvent faire courir un risque mais pas plus qu’un médicament).
 

Certains gouvernements ont déjà, par le passé, déclaré ou tenter de déclarer des produits utilisés depuis des dizaines d’années comme produits à risque (ex : Chloroquine, Agnès Buzyn, Le Monde,) utilisé contre le Coronavirus dans de nombreux pays).

Alors c’est pour 2025 ?

Rien n’est moins sûr, c’est principalement une question de timing, savoir évaluer le moment idéal pour lancer la machine, car il est hors de question de devoir “eduquer” la cible avant de pouvoir vendre. 

Rien n’est moins sûr quand on réalise que l’entrepreneur devra faire face à un MONSTRE qui n’hésitera pas à utiliser toutes les armes en sa possession. 

Rien n’est moins sûr, si les soutiens de l’industrie nouvelle ne sont pas assurés en haut lieu.

Etant donné que la R&D est relativement limitée, investissez dans de l’influence dès maintenant.

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